"Love is our resistance ..." LIBRE.

Il est 9 heures et personne n’est encore réveillé. A part moi. Bien sur. Lassée, je décide de prendre l’air. Il fait beau, et apparemment assez chaud. Mes pas m’amène au parc, où j’aperçois un arbre, bien situé, à côté du lac, et assez loin de la porte d’entrée. Je m’y assois donc et profite de cette magnifique journée. Somnolant à moitié, je commence à chantonner. Chose que je ne peux pas faire dans ma chambre à cause de mes « colocatrices ».

« Love is our resistance. They’ll keep us apart and they won’t stop breaking us down… ». Cette chanson est magnifique –comme toutes les chansons de Muse- et comme écrite pour nous. Comme si ils avaient entendus parler de notre cause et qu’ils voulaient nous transmettre leur courage. Pour ne pas qu’on faiblisse.

Ca y est, je commence à délirer. C’est fou ce que je peux dire comme bêtises, quand on y pense. Je secoue la tête et rouvre les yeux. Il y a encore plus de soleil que quand je suis descendue, et j’aime voir le parc comme ça. Tout est calme et bonifier par le soleil. Comme un petit coin de paradis en enfer. L’enfer ombragien.

Rire sarcastique. Comment mes parents peuvent tolérer... Et même être d’accord avec tout ça ! C’est criminel. Les nés moldus et les sangs mêlés sont autant sorciers que n’importe qui. Et la plupart du temps, même meilleurs que les sangs purs. Tout n’est que discrimination. Ils ne voient pas au dessus de leur nez, ils ne comprennent pas qu’il faut de tout pour faire un monde.

La colère se lit sur mon visage, et il me faut plusieurs minutes pour me calmer. Je retourne à ma rêverie, jusqu’a ce que j’entende un bruit suspect.